Le funiculaire du Grandhotel Giessbach est le premier funiculaire du monde avec un aiguillage à mi-parcours. Il a été construit en 1879 par la fabrique de machine d’Aarau, Niklaus Riggenbach (directeur) et Roman Abt (ingénieur).
Le funiculaire de Giessbach est le plus ancien de Suisse encore en exploitation. En Europe, seuls quatre funiculaires en service sont plus vieux : celui du château de Budapest (02. 03. 1870), le Tünel d’Istamboul (17. 01. 1875), Scarborough South Cliff (06. 07. 1875) et Lyon St-Just (08. 08. 1878).
vous trouverez tous les détails ici: https://www.giessbach.ch/fr/histoire-161.html
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mardi 29 août 2017
lundi 14 août 2017
Plus de camions sur les rails = Moins de camions sur la route
Toujours
moins de camions dans les Alpes
Jamais depuis 20 ans, le nombre de poids lourds franchissant les Alpes n'a été aussi bas. En même temps, la part du ferroutage a augmenté à 71%, du jamais vu depuis 2001.
Le nombre de camions ayant traversé les Alpes suisses a baissé en 2016 de 3,4 % par rapport à l'année précédente (2015) pour s'établir à 975'000, a indiqué l'Office fédéral des transports (OFT). Les chiffres du premier semestre (496'000 poids-lourds) annonçaient déjà la tendance. Le Gothard reste le principal passage avec une part de 72%.
Il faut remonter au milieu des années 1990 pour atteindre un nombre de passages inférieur au million. Mais à l'époque le volume de marchandises transportées par la route était presque deux fois plus faible.
Part du rail en hausse
Depuis, la part de marché du rail augmenté. Elle atteint désormais 71%, un record depuis 2001, année d'introduction de la redevance sur le trafic des poids lourds liée aux prestations (RPLP). Au total, le volume de marchandises acheminées à travers les Alpes, soit 40,4 millions de tonnes, n'a jamais été aussi élevé. La hausse de 3,7% par rapport à 2015 a été absorbée par le rail.
Le fret ferroviaire a représenté 28,6 millions de tonnes l'an dernier, soit une augmentation de 6,4%. Cette croissance s'explique principalement, selon l'OFT, par la reprise économique en Europe, la grande disponibilité de l'infrastructure ferroviaire et les mesures d'encouragement du transfert.
Le transport par wagons complets a augmenté de 12% et celui de conteneurs et de semi-remorques de 5%. Les transports de la chaussée roulante ont en revanche reculé de 6,3%.
Forte croissance au Lötschberg
L'axe du Lötschberg-Simplon continue d'afficher la plus forte croissance. Celui du Gothard a joué un rôle un peu moins important, entre autres parce que des travaux y sont effectués sur de nombreuses sections pour réaliser le corridor de quatre mètres. Et l'exploitation régulière du tunnel de base n'a démarré qu'en décembre 2016.
Cette année, le fret transalpin sera confronté à d'importants défis. La ligne de Luino, vers l'Italie, sera fermée six mois pour les travaux liés au corridor de 4 mètres. Les sillons seront donc disponibles en nombre restreint et certaines installations de transbordement ne seront accessibles que par des détours.
Efforts à faire
L'OFT souligne les efforts faits par le Conseil fédéral pour encourager le transfert de la route au rail. La RPLP a été augmentée cette année et un rabais temporaire a été accordé sur le prix des sillons sur les itinéraires ferroviaires de transit.
L'initiative des Alpes est moins enthousiaste. Si elle se réjouit du «moment historique» que représente le passage en dessous du seuil du million de camions, elle rappelle que ce but avait été fixé pour 2011.
Le Conseil fédéral est désormais tenu de tout mettre en oeuvre pour atteindre 650'000 poids lourds, un objectif qui, selon la loi, devrait être rempli en 2018. L'initiative des Alpes préconise toute une série de mesures.
La plus efficace serait une bourse du transit alpin. On pourrait aussi introduire une redevance sur le transit alpin pour le trafic lourd ou définir des objectifs en matière de flotte afin de faire baisser les émissions de CO2. (nxp/ats)
mercredi 9 août 2017
Un tunnel sous le Grimsel?
Un projet de tunnel ferroviaire de 22 kilomètres sous le col du Grimsel est à l'étude. Il permettrait de relier le Valais à Berne en 20 minutes. Il consituerait également le chainon manquant entre les chemins de fer à voie métrique du sud et du nord des alpes. De plus, le tunnel serait partagé avec swissgrid qui exploite le réseau électrique suisse et qui ferait passer tous ses cables dans le tunnels et enlèverait les très nombreux poteaux disgracieux du col du Grimsel... Magnifique !!!! 121 poteaux et 23 kilomètres de cables en moins.
Voir ici le site du projet (en allemand). https://www.grimseltunnel.ch/
Voir ici le site du projet (en allemand). https://www.grimseltunnel.ch/
samedi 5 août 2017
La genèse technique de trains-suisse
Le nouveau site web de Chrominance dédié aux trains suisses: www.trains-suisse.ch est maintenant totalement opérationnel, tel que je le désirais.
Retrouvez dans la rubrique "Technique", sous l'onglet "Nouveau Site Web » de chrominance, lien ici: https://chrominance.ch/page53.html les objectifs techniques ainsi que les solutions trouvées pour répondre à mes besoins lors de la création de ce nouveau site.
Pour mémoire, il y a plein d’autres articles qui pourraient vous intéresser dans les onglets technique ou montage FCPX ainsi que des films sur d'autres sujets sur www.chrominance.ch .
vendredi 4 août 2017
Carte des trains historiques
Sur Trains-Suisse.ch une nouvelle page, une carte de Suisse sur laquelle sont positionnés les emplacements des films présentés sur le site. Lorsque l'on clique sur un point, on a un accès direct au film. A essayer !!!!
mercredi 2 août 2017
Les chemins de fer historiques suisses sont peu soutenus
Article paru sur RTS.CH
http://www.rts.ch/info/regions/8799690-les-chemins-de-fer-historiques-suisses-sont-peu-soutenus.html
La Suisse compte de nombreux trains historiques, mais ceux-ci ne peuvent compter que sur des associations et compagnies privées. Hormis les Grisons, les collectivités publiques n’engagent aucun moyen pour la préservation de ce patrimoine.
C'est l'attrait "marketing" des chemins de fer historiques qui garantit pour l'heure leur survie. Ainsi, la compagnie Montreux-Oberland bernois (MOB) vient d'investir 100'000 francs pour restaurer quatre wagons de la Belle-Epoque, construits entre 1892 et 1909.
Ces voitures, dont la plus ancienne a transporté l'impératrice Sissi, circulent quotidiennement tout l'été. La sauvegarde du patrimoine rejoint ici l'intérêt économique de la compagnie.
Mais la Suisse compte près de 80 sociétés de chemins de fer, pour la plupart avec des lignes centenaires. Le matériel évolue, et lorsqu'il est mis au rebut, des pièces à haute valeur historique risquent de disparaître.
Les communes de la région le subventionnent à hauteur de 10% environ, pour son apport touristique. Restaurer une voiture voyageurs coûte 250'000 francs en frais de matériel, une locomotive à vapeur environ 600'000 francs.
C'est sans compter la main d'œuvre: des milliers d'heures fournies gratuitement, car le Blonay-Chamby fonctionne uniquement grâce au travail de ses 120 membres bénévoles.
Une lacune aujourd'hui, car la Confédération a établi un inventaire des installations à câble (téléphériques, etc.) en 2014. Et dans le domaine de la navigation, le canton de Vaud a classé en 2011 les bateaux de la Compagnie générale de navigation (CGN) aux monuments historiques.
Dans le domaine ferroviaire, le canton des Grisons a fait un premier pas. Le Grand Conseil a décidé en avril 2017 de financer la circulation de trains historiques. Le montant qui sera engagé n’est pas encore défini.
Laurent Dufour
Ces voitures, dont la plus ancienne a transporté l'impératrice Sissi, circulent quotidiennement tout l'été. La sauvegarde du patrimoine rejoint ici l'intérêt économique de la compagnie.
Mais la Suisse compte près de 80 sociétés de chemins de fer, pour la plupart avec des lignes centenaires. Le matériel évolue, et lorsqu'il est mis au rebut, des pièces à haute valeur historique risquent de disparaître.
Plus de 70 locomotives au Blonay-Chamby
Depuis 1968, le chemin de fer-musée Blonay-Chamby collectionne des machines de 1890 à 1940. Aujourd'hui, il dispose de plus de 70 locomotives et voitures. Il tourne avec un budget de 400'000 francs, financé par des dons, des cotisations et la vente de billets.Les communes de la région le subventionnent à hauteur de 10% environ, pour son apport touristique. Restaurer une voiture voyageurs coûte 250'000 francs en frais de matériel, une locomotive à vapeur environ 600'000 francs.
C'est sans compter la main d'œuvre: des milliers d'heures fournies gratuitement, car le Blonay-Chamby fonctionne uniquement grâce au travail de ses 120 membres bénévoles.
Une préservation nationale jugée nécessaire
Aujourd'hui, le chemin de fer-musée tourne sans problème particulier. Mais il n'a plus de place pour accueillir de nouveaux véhicules, menacés de démolition. "Il faudrait établir des inventaires pour viser une préservation nationale. On voudrait savoir où se trouvent les pièces, lesquelles sont dignes d’intérêt", déclare Jérôme Constantin, président du Blonay-Chamby.Une lacune aujourd'hui, car la Confédération a établi un inventaire des installations à câble (téléphériques, etc.) en 2014. Et dans le domaine de la navigation, le canton de Vaud a classé en 2011 les bateaux de la Compagnie générale de navigation (CGN) aux monuments historiques.
Dans le domaine ferroviaire, le canton des Grisons a fait un premier pas. Le Grand Conseil a décidé en avril 2017 de financer la circulation de trains historiques. Le montant qui sera engagé n’est pas encore défini.
Laurent Dufour
Publié jeudi à 21:34
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